En tant que primo ou secundo-accédant, pour investir dans le locatif ou pour acquérir sa résidence, le prêt immobilier est une option de financement incontournable. Des montants élevés et une durée d’engagement prolongée caractérisent ce type d’emprunt. Ces aspects contraignent les organismes prêteurs à exiger la souscription d’une assurance de prêt. Variant d’un prestataire à un autre, le prix de cette dernière impacte sensiblement le coût global d’un prêt immobilier. Pour accéder aux offres les plus avantageuses, l’utilisation d’un simulateur est recommandée.
Assurance : quel impact sur le coût du prêt immobilier ?
Le prix du mètre carré étant en constante hausse, les montants empruntés dans le cadre d’un prêt immobilier sont aussi plus élevés. Les récentes statistiques font état d’une moyenne de 236 876 €. Il s’agit d’une indication des engagements en dehors des différents frais. En plus des intérêts d’emprunt, des frais de dossier ou de courtage et du montant des garanties, l’assurance de prêt contribue à majorer son coût global. Elle peut contribuer jusqu’à 25 % à 30 % de ce coût. Cet élément reste incontournable dans toute démarche d’acquisition de prêt immobilier. Si l’emprunteur se retrouvait dans l’impossibilité d’honorer ses mensualités, le montant restant dû est remboursé en activant les garanties du contrat correspondant.
Comparer les prix pour maîtriser le montant de son assurance de prêt immobilier
En utilisant un simulateur d’assurance de prêt immobilier, l’emprunteur se fait à l’avance une idée des dépenses qu’il doit prévoir à ce poste précis. Pour ce faire, différentes informations concernant le bénéficiaire et son projet de prêt doivent être précisées dans le formulaire destiné à cet effet. L’âge et l’état de santé de l’intéressé, les risques liés à son hygiène de vie ou à sa profession interviennent dans le calcul des primes de l’assurance. De façon générale, le taux d’assurance de prêt est moindre chez les emprunteurs plus jeunes ainsi que les sujets non-fumeurs. À titre indicatif, le taux moyen d’assurance de prêt immobilier est de 0,05 % à 20 ans, contre 0,09 % à 30 ans et 0,31 % à 50 ans chez les non-fumeurs, respectivement 0,08 %, 0,13 % et 0,33 % dans le cas contraire. Le type, le montant et la durée du prêt constituent d’autres éléments déterminants dans l’estimation tarifaire du contrat. La quotité de l’assurance ainsi que les garanties incluses dans la police viennent ensuite affiner le montant de prime effectivement appliqué. Le taux définitif peut aller du simple au double en fonction de la banque, du montant engagé et des niveaux de risques de l’emprunteur et de son éventuel co-emprunteur.
Assurance de prêt immobilier : quelles sont les garanties ?
Un certain nombre de garanties obligatoires sont prévues dans un contrat d’assurance de prêt immobilier. Elles visent le maintien du remboursement du crédit en cas de décès, d’invalidité ou de perte d’autonomie de l’emprunteur, que celles-ci soient totales ou partielles. La garantie décès a pour objectif de protéger les héritiers de l’intéressé, qui devraient supporter ses dettes en l’absence d’assurance. Les états de perte d’autonomie ou d’invalidité doivent être établis par un médecin expert pour permettre l’activation des garanties correspondantes. Le capital restant dû est remboursé par l’assureur en cas de PTIA. La prise en charge est évaluée en fonction du degré d’atteinte de l’assuré victime d’une invalidité.
L’incapacité de travail temporaire et la perte d’emploi peuvent faire l’objet de garanties facultatives dans certaines polices d’assurance. L’idée est la même : les mensualités du prêt continueront d’être honorées même si l’emprunteur fait face à des difficultés liées à des pertes temporaires de revenus. Quelles que soient les garanties souscrites, il est dans l’intérêt de l’assuré de prendre préalablement connaissance des éventuelles exclusions qui s’appliquent. Le suicide de l’emprunteur ne figure pas parmi les conditions d’activation de la garantie décès. D’autre part, une perte d’emploi intervenant à cause d’un motif imputable à l’assuré ne l’autorise pas à prétendre à une prise en charge.
Législation autour de l’assurance de prêt immobilier : bon à savoir
La comparaison des prix appliqués par les prestataires constitue effectivement le principal intérêt d’une simulation d’assurance emprunteur. Depuis 2010 avec la loi Lagarde, la possibilité de souscrire un contrat par délégation d’assurance constituait déjà une alternative pour avoir un meilleur contrôle de ses dépenses à ce poste. La loi Lemoine adoptée en 2022 vient renforcer la latitude de l’emprunteur, pour ce qui est du choix et des conditions de souscription de son assurance de crédit immobilier.
Ce nouvel outil législatif offre la possibilité de changer d’assureur dès que le besoin se présente, notamment en présence d’une meilleure offre sur le taux. La suppression du questionnaire médical dans le processus de souscription est également prévue sous 3 conditions. Elle s’applique pour les crédits de 200000 € maximum, que l’emprunteur aura fini de rembourser avant ses 60 ans, lorsque celui-ci sert à l’achat d’un bien pour usage résidentiel ou professionnel.
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